François Hollande froisse déjà les Anglais

Les non-résidents possédant une propriété en France seront désormais taxés au même niveau que les résidents quelle que soit leur nationalité, a indiqué l'Elysée. Ce sujet sensible provoque une mini-polémique au Royaume-Uni...

AFP/BELGA
François Hollande froisse déjà les Anglais

Les non-résidents possédant une propriété en France seront taxés au même niveau que les résidents quelle que soit la nationalité des uns et des autres, mais pas davantage, a indiqué mardi l'Elysée. Ce sujet sensible avait provoqué une mini-polémique au Royaume-Uni, de nombreux Britanniques possédant une résidence secondaire de l'autre côté de la Manche.

"Nous ne voulons pas taxer davantage" les résidences secondaires appartenant à des non-résidents en France, a déclaré M. Hollande lors d'une conférence de presse commune avec le Premier ministre britanique David Cameron à Londres. Les non-résidents ne paieront pas plus, mais ne paieront pas moins non plus que les résidents, ce qui est le cas actuellement, a précisé plus tard l'Elysée "Nous allons aligner" les deux fiscalités, "c'est une mesure d'équité fiscale", plaide-t-on à l'Elysée.

La phrase de M. Hollande avait été saluée d'un grand sourire de M. Cameron, qui a lancé "Je disais à Francois (Hollande) que j'avais un attaché de presse qui est à moitié français, un chef du personnel dont la femme est française et un ambassadeur en France qui a une maison en Normandie. Il sera particulièrement soulagé".

Selon le Daily Telegraph, quelque 200.000 Britanniques sont concernés par cette mesure fiscale.


Tea time pour François Hollande à Windsor Le président français François Hollande a été invité à partager "une tasse de thé" au château de Windsor, près de Londres, avec la reine Elizabeth II, mardi lors d'un tête-à-tête, sans traducteur, chacun des deux parlant la langue de l'autre. Maintenant, "le président est invité pour une tasse de thé avec la reine", avait affirmé un peu plus tôt le Premier ministre britannique David Cameron, pour conclure une conférence de presse commune avec M. Hollande, à Downing Street. Le chef de l'Etat et la reine se sont entretenus pendant trente minutes, sans témoin. Seuls deux photographes, l'un français, l'autre britannique, ont été autorisés, au début de l'entretien, à immortaliser cette rencontre. Le président, qui rencontrait la souveraine pour la première fois, lui a serré cordialement la main. Souriante et vêtue d'une robe jaune pâle avec imprimés fleuris, la reine lui a présenté ses cadeaux: deux portaits encadrés et dédicacés, l'un d'elle-même, l'autre de son époux, le prince Philip. Pour sa part, le président a offert à la souveraine, férue d'équitation et qui continue, à 86 ans, à monter à cheval, une statue de la manufacture de Sèvres (France) représentant Amphitrite, l'épouse de Poséïdon, le dieu de la Mer, assise en amazone sur son cheval marin, oeuvre de l'artiste Antoine Orlandini. Selon l'Elysée, "l'accueil de la reine a été extrêmement chaleureux, elle a affirmé avoir eu de bonnes relations avec les chefs d'Etat français successifs et s'est montrée très au fait de la politique française". Le président Hollande s'est ensuite envolé pour la France.


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