Le départ de la ministre de l'Ecologie Delphine Batho est dû à "un
manquement de sa part" et non à un "complot", déclare le ministre de l'Economie
Pierre Moscovici dans un entretien au Parisien-Aujourd'hui en France à paraître
dimanche.
"Le départ de Delphine Batho, qui a été une bonne collègue, est dû
à un manquement de sa part à l'exigence de cohérence du gouvernement", a déclaré
M. Moscovici. "Il n'y a pas eu de complot, pas de forces occultes", a-t-il
ajouté.
Selon lui, "il n'y a ni tournant ni reniement" concernant le
budget, le gouvernement menant "une politique de gauche, sérieuse, mais qui
refuse l'austérité".
"Nous avons trouvé le bon équilibre entre la réduction des déficits
et le soutien à la croissance", a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le ministre a émis l'espoir que 2014, année au cours
de laquelle la hausse des prélèvements obligatoires doit s'inscrire à 0,3 point
de PIB, "soit la dernière année où ils augmenteront".