Pourquoi le monde n'en a pas fini avec le jihadisme

État islamique, Al-Qaïda, Boko Haram, Aqmi : les chefs de ces réseaux de jihadistes forment des "soldats" qui sèment la terreur et l'horreur. Les attentats de Paris s’inscrivent dans le développement d’une idéologie radicale sunnite qui vise à restaurer un islam conservateur. "Même chez nous, nous n'avons plus le droit d'appliquer la charia" avertissait Coulibaly. Analyse.

Christophe Lamfalussy, Emmanuel Derville et Marie-France Cros
Pourquoi le monde n'en a pas fini avec le jihadisme
©Montage LLB

Les attentats de Paris s’inscrivent dans le développement d’une idéologie radicale sunnite qui vise à restaurer un islam conservateur ("l’islam des origines" , disent-ils) et s’oppose frontalement aux valeurs occidentales et laïques. En d’autres mots, c’est une idéologie réactionnaire, qui refuse des principes comme l’égalité des hommes et des femmes et promeut la constitution d’un super-Etat, la Oumma qui traverse les frontières, qui sont, de toute façon, aux yeux des islamistes, issues de la colonisation.

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