Témoignage: Ghame, travailleuse émigrée en Arabie Saoudite

Le kefala est une forme de "parrainage" du travailleur immigré, surtout en usage dans les pays du Golfe. Il interdit à tout travailleur étranger de quitter le pays sans l’accord de son employeur et le prive de la possibilité de changer d’emploi. Une Mauritanienne nous raconte son odyssée, à la recherche d’un emploi. Récit.

Marie-France Cros
Ancienne esclave Mauritanienne interviewé par Marie France Cros
Ancienne esclave Mauritanienne interviewé par Marie France Cros ©Johanna de Tessieres

Kefala Le kefala est une forme de "parrainage" du travailleur immigré, surtout en usage dans les pays du Golfe. Il interdit à tout travailleur étranger de quitter le pays sans l’accord de son employeur et le prive de la possibilité de changer d’emploi. Une Mauritanienne nous raconte son odyssée, à la recherche d’un emploi.  Ghame Salem a 36 ans, un mari et cinq enfants. Cette Mauritanienne travaillait depuis sept ans comme éboueuse à Nouakchott, la capitale, quand la société française qui l’employait, Pizzorno, a perdu le contrat. La mère de famille doit chercher un nouvel emploi. Pas facile. Alors elle se laisse séduire par une agence qui embauche de la main-d’œuvre pour les Emirats et l’Arabie Saoudite. Les autorités mauritaniennes, qui ont signé il y a quelques mois des conventions avec ces pays, ont en effet autorisé l’ouverture d’agences de recrutement sur leur territoire.

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...