Iran: les modérés devront convaincre

Malgré leur renforcement au Parlement, les alliés de Hassan Rohani n’auront pas la vie facile. Analyse.

Analyse de Vincent Braun
Iranians hold their identification cards as they line up outside a polling station at Massoumeh shrine during the parliamentary and Assembly of Experts elections at a polling station in the holy city of Qom, 130kms south of the capital Tehran, on February 26, 2016. Long lines formed and voting was extended as Iranians cast ballots in an election test for President Hassan Rouhani, who hopes to curb conservative dominance after a nuclear deal with world powers. / AFP / BEHROUZ MEHRI
Iranians hold their identification cards as they line up outside a polling station at Massoumeh shrine during the parliamentary and Assembly of Experts elections at a polling station in the holy city of Qom, 130kms south of the capital Tehran, on February 26, 2016. Long lines formed and voting was extended as Iranians cast ballots in an election test for President Hassan Rouhani, who hopes to curb conservative dominance after a nuclear deal with world powers. / AFP / BEHROUZ MEHRI ©AFP

Le camp des modérés et des réformateurs a nettement renforcé ses positions au Parlement iranien mais n’aura pas les coudées franches. C’est le principal enseignement du scrutin législatif de vendredi dernier. Les alliés du président Hassan Rohani, qui concouraient sur la liste Omid (espoir, en persan), ont obtenu 95 sièges sur les 290 que compte l’Assemblée consultative islamique (Majlis), l’unique chambre du Parlement iranien. C’est trois fois plus que leur représentation au Parlement sortant. Mais avec un tiers de l’Assemblée, ils restent à la merci des conservateurs qui totalisent 103 sièges, quatorze autres échéant à des élus indépendants. La septantaine de sièges restant à attribuer lors d’un second tour le mois prochain ne devrait pas changer la répartition des forces.

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