Patience, espoir, violences, moqueries : Reportage auprès des refoulés de l’Europe

Avec la bénédiction tacite de leurs partenaires européens, les autorités hongroises cadenassent fermement la frontière serbe. Coincés dans des camps précaires, des groupes de migrants espèrent toujours forcer le passage. Quitte à s’exposer à de douloureuses désillusions. Reportage à la frontière serbo-hongroise.

Corentin Léotard, envoyé spécial à la frontière serbo-hongroise
One of the migrants who are on hunger in an effort to put pressure on the Hungarian government to open the national border, rests with border guards in background, at the border between Serbia and Hungary at Horgos, Northern Serbia, Tuesday, July 26, 2016. There are around 1,400 migrants staying in Northern Serbia waiting for the opportunity to continue their journey to central Europe, but the border remains closed. (Zoltan Balogh/MTI via AP)
One of the migrants who are on hunger in an effort to put pressure on the Hungarian government to open the national border, rests with border guards in background, at the border between Serbia and Hungary at Horgos, Northern Serbia, Tuesday, July 26, 2016. There are around 1,400 migrants staying in Northern Serbia waiting for the opportunity to continue their journey to central Europe, but the border remains closed. (Zoltan Balogh/MTI via AP) ©AP

Afghans, Iraniens, Pakistanais, Bangladais… Ils sont environ deux cents dans un petit camp dans le nord de la Serbie, aux abords de la ville serbe de Subotica, adossés à une ferme, au milieu des roseaux. Ce sont surtout des jeunes hommes. Ils attendent le signal de passeurs pour tenter de franchir la frontière de barbelés qui les sépare de la Hongrie et de l’Union européenne.

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