A Syracuse, des centaines de corps de candidats réfugiés attendent d’être identifiés
L’opération a commencé le 20 avril 2015, quelques heures après le terrible naufrage au large des côtes libyennes, lorsque le chalutier a percuté un paquebot portugais, et a coulé à pic pour se poser à 360 mètres de fond. "Ce bateau ne sortira jamais de ma tête", confie Jose Sudano, un des premiers pompiers à être entré dans l'épave. Reportage.
Reportage de Valérie Dupont, Envoyée spéciale à Syracuse (Sicile)
Publié le 01-08-2016 à 16h56 - Mis à jour le 01-08-2016 à 17h08
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Sous un soleil de plomb, le long de la mer, il se dresse sous un chapiteau blanc, dans la base militaire de Melilli en Sicile. Vu de loin, on pourrait croire qu’il a été sorti de l’eau pour quelques travaux de peinture. Bleu et blanc, il est semblable à tous les autres bateaux de pêcheurs, ces vieux rafiots utilisés par les passeurs libyens pour envoyer en Europe des milliers de migrants. De près pourtant, des nuages de mouches tournent encore autour de l’ouverture béante taillée dans le flanc de...
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