En Bulgarie et en Moldavie aussi, il existe un rejet de l’establishment

Les gagnants des présidentielles en Europe orientale ont bénéficié du rejet des partis au pouvoir. Analyse.

Maria Udrescu
En Bulgarie et en Moldavie aussi, il existe un rejet de l’establishment
©AP

"La Russie remporte les élections en Bulgarie et en Moldavie", annonçaient plusieurs médias au lendemain des scrutins présidentiels qui se sont déroulés dans les deux pays ce dimanche. Côté bulgare, le candidat socialiste Roumen Radev, qui considère la Crimée comme "de facto russe" et appelle à la fin des sanctions contre Moscou, s’est imposé contre toute attente face à Tsetska Tsatcheva, la pro-européenne radicale soutenue par le Premier ministre Boïko Borissov. A Chisinau, "l’homme de Poutine", Igor Dodon, qui propose un référendum sur l’orientation géopolitique du pays, a obtenu 52 % des voix, écrasant la réformatrice libérale Maia Sandu. De quoi conclure que Bulgares et Moldaves plaident pour un rapprochement avec la Russie ? L’analyse de ce vote est un peu plus complexe.

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