Législative en Roumanie, la tentation des extrêmes

Analyse Maria Udrescu Envoyée spéciale à Bucarest

"Nos membres n’ont aucune expérience en politique." Tel est l’argument brandi par l’Union Sauvez la Roumanie, née il y a quelques mois à peine, pour rivaliser avec les partis traditionnels lors des élections législatives du 11 décembre. Après tout, dans un pays où le dégoût pour une classe politique perçue comme corrompue, malhonnête et incompétente ne cesse de grandir, une liste composée de chercheurs, activistes, entrepreneurs et économistes a de quoi séduire. "Chaque électeur doit se demander si être nouveau en politique est plus important qu’être expérimenté et corrompu", tranche Vlad Alexandrescu. Ce professeur de littérature française a d’abord intégré le gouvernement technocrate de Dacian Ciolos en tant que ministre de la Culture avant de rejoindre les rangs de l’USR.

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