Emmanuel Macron : "Je fais ce que je dis. Peut-être qu'on n'était plus habitués"
Publié le 12-04-2018 à 13h03 - Mis à jour le 12-04-2018 à 15h05
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Le président français, Emmanuel Macron, est l'invité du 13h de TF1 ce jeudi. Il répond aux questions de Jean-Pierre Pernaut, dans un cadre particulier, puisqu'il le fait depuis une école primaire à Berd'huis, un village normand.
Le début de l'interview a commencé avec comme thème la situation en Syrie.
"La Syrie, nous y sommes présents pour lutter contre le terrorisme, contre Daesh, car c'est là que les attentats ont été planifiés. Pour ce qui est de Bachar al-Assad, il ne peut pas tout se permettre. Nous avons la preuve que des armes chimiques ont été utilisées par le Bachar al-Assad. Oui, on travaille étroitement avec Donald Trump. (...) On ne peut pas laisser des régimes qui se croient tout permis agir", a déclaré le président français.
"L'objectif c'est le travail. Le mérite"
Jean-Pierre Pernaut est ensuite revenu sur la situation sociale en France. En réponse, Emmanuel Macron annonce: "Je fais ce que je dis. Peut-être qu'on n'était plus habitués".
Et sur l'épineux sujet des grèves à la SNCF, il précise: "Nous irons au bout de cette réforme. On a besoin d'un chemin de fer français fort. La réforme va le renforcer". Un peu plus tard, il insiste sur le fait que l'entreprise restera publique et que l'État français continuera à y investir.
Quant aux retraites, le chef de l'État répond "Je demande un effort au retraité. Je le sais. Je l'en remercie. J'en ai besoin."
