Nucléaire iranien: pourquoi ce retrait unilatéral américain s'avère très délicat

An Iranian woman walks past a mural on the wall of the former US embassy in the Iranian capital Tehran on May 8, 2018. US President Donald Trump is due to make his decision on whether to rip up the 2015 nuclear deal and reimpose sanctions on Iran. / AFP PHOTO / ATTA KENARE
An Iranian woman walks past a mural on the wall of the former US embassy in the Iranian capital Tehran on May 8, 2018. US President Donald Trump is due to make his decision on whether to rip up the 2015 nuclear deal and reimpose sanctions on Iran. / AFP PHOTO / ATTA KENARE ©AFP

La décision de Donald Trump de quitter l’accord de Vienne bridant le programme nucléaire iranien introduit un nouveau facteur d’incertitude dans un Moyen-Orient déjà bien servi en la matière. Attendue pour la date butoir du 12 mai, cette décision avait été avancée à ce mardi soir 20 h (heure belge). M. Trump en a toutefois réservé la primeur au président français, Emmanuel Macron, lors d’un entretien téléphonique, plusieurs heures avant son discours à la Maison-Blanche. En janvier, il avait chargé les Européens de compléter les "terribles lacunes" du texte que le président américain avait dit vouloir "déchirer", déjà lors de sa campagne électorale. Trump souhaitait ajouter plusieurs points pour mieux circonscrire la menace iranienne, dont la limitation de l’expansionnisme régional de l’Iran et le lien entre le programme balistique et le dossier nucléaire.

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