L'Union européenne aurait pu beaucoup mieux faire en 2018 : les 3 dossiers qui restent en suspens

L'Union européenne termine 2018 avec la mention "aurait pu (beaucoup) mieux faire"
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Le Conseil européen de ces 13 et 14 décembre était la dernière chance des (bientôt) Vingt-sept de faire de 2018, dernière année législative complète avant les élections européennes, un moment décisif pour l’Union. En 2016, en pleine déprime européenne, provoquée par la crise migratoire de 2015, la victoire du Brexit l’année suivante et la menace persistante des populistes, les États membres avaient décidé de mettre les bouchées doubles pour faire aboutir des réformes concrètes. Un engagement inscrit dans la déclaration du sommet de Bratislava et réitéré, avec des ambitions a minima, dans le programme des dirigeants élaboré par Donald Tusk, président du Conseil européen. Or, lors de ce sommet de décembre, les leaders de l’UE devront constater que si des progrès ont été enregistrés, le compte n’y est pas. Ils se sont révélés incapables de définir une politique d’asile commune, les avancées dans la réforme de la zone euro restent timides, les négociations du cadre financier pluriannuel 2021-2017 (CFP) ne font que commencer. Pendant ce temps, l’imbroglio autour du Brexit persiste - même si la faute revient, pour le coup, aux Britanniques.

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