Le peuple algérien a trouvé un inattendu mais précieux allié

Arezki Aït-Larbi
Le peuple algérien a trouvé un inattendu mais précieux allié
©AFP

Réputé pour son allégeance au pouvoir politique, le corps de la magistrature s’est rebellé."Nous sommes fiers de soutenir le mouvement du peuple algérien. Celui qui ne peut défendre son indépendance ne peut défendre la liberté d’autrui !" Drapeau national sur les épaules, entouré d’une forêt de caméras et de micros, Mohamed El Hadi Chalabi, procureur de la République d’Alger et porte-parole des "magistrats libres", lit la déclaration sur un ton solennel. Malgré le mauvais temps qui s’est invité depuis mercredi soir, le préau du palais de justice d’Alger était envahi, hier matin, par la foule des grands jours. Cette fois, il ne s’agit pas d’un rassemblement de solidarité avec un détenu jugé pour délit d’opinion comme le tribunal en a connu des dizaines, mais d’une fronde des magistrats, insurgés contre leur hiérarchie.

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