A un mois d’un scrutin historique, la fébrilité règne en Turquie

Les échéances électorales présidentielle et législatives du 14 mai seront cruciales pour l’avenir politique du président Recep Tayyip Erdogan et de son parti de la justice et du développement (AKP), alors que le pays peine à se relever de la catastrophe sismique du 6 février.

Kemal Kiliçdaroglu, leader du parti Républicain du peuple (CHP, principal parti d’opposition), sera le candidat commun d’une opposition hétéroclite pour un scrutin aux allures de référendum « pour » ou « contre » Recep Tayyip Erdogan.
Kemal Kiliçdaroglu, leader du parti Républicain du peuple (CHP, principal parti d’opposition), sera le candidat commun d’une opposition hétéroclite pour un scrutin aux allures de référendum « pour » ou « contre » Recep Tayyip Erdogan. ©Photo News

« Si le lion, l’antilope, la hyène et le zèbre courent côte à côte dans la même direction, c’est qu’il y a un incendie dans la forêt. C’est un proverbe africain que j’aime beaucoup et qui résume la situation de l’opposition », ironise le journaliste turc Can Dündar. Exilé en Allemagne, celui-ci était interrogé lors d’une intervention au Palais Bourbon, à Paris, sur les élections prévues pour le 14 mai en Turquie.

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