Dans les zones sinistrées par le tremblement de terre, le soutien de la population fidèle à Erdogan est fissuré mais ne s’est pas écroulé

Près de trois mois après les deux séismes du 6 février qui ont dévasté le sud et l’est du pays, l’AKP conserve la confiance d'une large partie de son électorat.

Women chat near the rubbles of collapsed buildings in the quake-hit city of Kahramanmaras on April 4, 2023, two months after the 7.8 magnitude devastating earthquake of February 6. - Many blamed the government's stuttering response to Turkey's worst disaster of its modern era for a death toll that has now surpassed 50,000 but that fury is slowly being replaced by a mixture of fatalism and restoring trust in Turkey's President Recep Tayyip Erdogan who this region gave him three-fourths of its votes in last election in 2018. That spells trouble for the opposition's hopes of ending Erdogan's two-decade domination of Turkey in new polls set for May 14. (Photo by OZAN KOSE / AFP)
À Kahramanmaras, grande ville la plus proche de l’épicentre du séisme, l’essentiel des monceaux de gravats a été déblayé dans les quartiers centraux. ©AFP or licensors

Que notre État soit béni ! ”, lance Mustafa (le nom a été modifié), agent d’entretien, assis dans le petit local qui lui sert de salle de repos sur le campus où il travaille. Un thé fumant dans la main, il se souvient avec gravité des premiers jours qui ont suivi le tremblement de terre désastreux du 6 février. Bien qu’il habite à quelques dizaines de kilomètres de l’épicentre, dans un village rattaché à la grande municipalité de Kahramanmaras, sa maison n’a été que légèrement endommagée, et les siens épargnés.

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