En France, les forces de l’ordre utilisent désormais des drones pour surveiller les manifestations

Autorisé par la Justice, le recours des drones policiers pour surveiller les manifestants est désormais recommandé à tous les préfets par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Une mesure qui suscite les critiques de plusieurs associations de défense des libertés et du Syndicat des avocats de France.

<p>Des organisations ont saisi la justice administrative pour contester des arrêtés préfectoraux autorisant l'utilisation de drones lors des manifestations du 1er-Mai, et obtenu en partie gain de cause devant le tribunal administratif de Rouen</p>
Plusieurs organisations de défense des libertés civiles ont saisi la justice administrative pour contester l'utilisation de drones lors des manifestations. ©AFP/Archives

Ils vrombissent dans les airs, filent au-dessus des têtes, stationnent parfois en surplomb d’un petit groupe de manifestants et disparaissent du ciel quand le défilé touche à sa fin. Des drones ont été utilisés par les forces de l’ordre lors des manifestations du 1er et du 8 mai à Paris, Lyon, Nantes, Le Havre pour la toute première fois en France de manière légale. Il faudra sans doute s’y habituer : après une longue bataille juridique, leur utilisation vient d’être autorisée par la Justice, au grand dam de plusieurs associations de défense des libertés individuelles.

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...