À Mitrovica, une Albanaise et un Serbe ne peuvent toujours pas tomber amoureux

La petite ville du nord du Kosovo demeure tendue, comme viennent encore de l'illustrer les violences inédites qui ont eu lieu ce lundi dans quatre municipalités proches entre des manifestants de la minorité serbe et les forces de l'Otan. Mais plusieurs organisations tentent au quotidien de normaliser les relations entre les deux communautés.

Une fresque dans les rues de Mitrovica
Une fresque dans les rues de Mitrovica ©Mael Duchemin

Il faut une bonne heure de route pour rejoindre Mitrovica depuis Pristina, capitale d’un Kosovo dont l’indépendance proclamée en 2008 n’a été reconnue que par une centaine d’États à travers le monde, dont la Belgique. Pour la Serbie voisine, le territoire demeure une province autonome, et les cinq ou dix pour cent de Serbes qui y vivent, des citoyens nationaux.

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