À la frontière entre l’Arménie et de l’Azerbaïdjan, les répercussions du blocus du Haut-Karabakh : "Ici, c’est la guerre"

Les tensions autour de ce territoire que se disputent Bakou et Erevan suscitent l’inquiétude des Arméniens vivant à proximité. Et de ceux séparés de leur famille depuis la fermeture complète du corridor de Latchine, seule artère reliant l’Arménie à son cœur historique désormais enclavé dans l’Azerbaïdjan.

Intérieur de la maison de Marietta, à Shatvan.
Intérieur de la maison de Marietta, à Shatvan. ©Alexandre Jadin

En bordure de la frontière du Karabakh, territoire contrôlé par l’Azerbaïdjan mais peuplé quasi exclusivement d’Arméniens, le village de Nurabak est désert. Théâtre d’affrontements qui ont fait cinq victimes militaires le 1er septembre, il n’est troublé que par le passage de quelques véhicules de la Croix-Rouge transbahutant des militaires arméniens blessés. La beauté abandonnée produite par l’excavation de la mine d’or frontalière, aujourd’hui à l’arrêt, ne trompe personne : “Ici, c’est la guerre”, tonne le tenancier de la seule échoppe de la localité.

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