En Libye, un "rééquilibrage" des forces qui augure d’une solution politique

Les deux camps rivaux semblent convenus qu’ils n’iront pas plus loin sur le plan militaire, estime le politologue Rudolf el Kareh.

En Libye, un "rééquilibrage" des forces qui augure d’une solution politique
©afp

L’arrêt forcé, après un plus d’un an, de l’offensive du maréchal Khalifa Haftar sur la capitale Tripoli et le renforcement des positions du gouvernement de Fayez al Sarraj autour de la capitale et dans l’ouest du pays marquent un tournant dans la seconde guerre civile libyenne. Les troupes de l’homme fort de l’Est, qui avait prolongé sa campagne entamée en 2014 contre les milices islamistes dans le sud et l’ouest, ne sont pas parvenues à prendre le contrôle de la capitale, défendues par des troupes gouvernementales dominées par des milices islamistes. Celles-ci ont repris le contrôle, ces dernières semaines, d’une série de localités et de bases militaires avant d’entamer une offensive sur Syrte, une ville à l’est de Tripoli qui constitue un verrou stratégique en direction de l’Est.

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...