L'incertitude s'aggrave au Mali, aux mains des militaires

Les militaires mutinés qui ont renversé et emprisonné mardi soir le président Ibrahim Boubacar Keïta – ainsi que son Premier ministre Boubou Cissé – ont annoncé la création d’un Comité national pour le salut du peuple (CNSP), après que le gouvernement et le parlement eurent été dissous.

Marie-France Cros

“Nous avons décidé de prendre nos responsabilités devant le peuple et devant l’histoire”, a déclaré celui qui a été présenté comme le porte-parole des mutins, le colonel-major Ismaël Wagué, chef d’état-major adjoint de l’armée de l’air, rapporte l’AFP. Il a appelé la société civile et les mouvements politiques à “créer les meilleures conditions d’une transition politique civile conduisant à des élections générales crédibles”, sans donner de délai pour y parvenir.

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