Au Mali, la lutte contre les djihadistes remporte peu de succès

Le renversement et la mort, en octobre 2011, du président libyen Mouammar Kadhafi par une coalition mise en place par le président français Nicolas Sarkozy et le Premier ministre britannique David Cameron, a ouvert une période de chaos en Libye, dont les groupes djihadistes ont largement profité pour s’armer, s’accroître et essaimer.

Marie-France Cros
Au Mali, la lutte contre les djihadistes remporte peu de succès
©afp

Fin 2011, les indépendantistes touaregs, tentés par une nouvelle rébellion contre Bamako, qui ne s’occupe guère des habitants du Nord-Mali, se sont acquis l’appui de trois groupes armés djihadistes qu’ils pensaient utiliser à leur profit pour relancer leur combat, en janvier 2012. Mais dès avril 2012, ces derniers - Aqmi (Al Qaïda au Maghreb islamique), formé autour d’un noyau d’Algériens ; le Mujao (Mouvement pour l’unification et le jihad en Afrique de l’Ouest), formé autour d’un noyau de Mauritaniens ; Ansar Dine, réunissant des Touaregs - n’ayant plus besoin de ce cheval de Troie, renvoyaient les indépendantistes touaregs à leurs tentes.

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