Algérie: un référendum pour officialiser l’après-Bouteflika

Les Algériens sont appelés ce dimanche à se prononcer sur la révision de la Constitution.

Le référendum traduit aussi un enjeu de légitimation et de consolidation du pouvoir du président Tebboune, successeur de Bouteflika.
Le référendum traduit aussi un enjeu de légitimation et de consolidation du pouvoir du président Tebboune, successeur de Bouteflika. ©AFP

Vingt-cinq millions d’électeurs algériens sont conviés ce dimanche à se prononcer sur la révision de la Constitution, supposée répondre aux aspirations de la "révolution du sourire" lancée l’an dernier. Les autorités ont maintenu cette consultation malgré le rebond de l’épidémie de Covid-19 (57 500 cas et 1 950 morts) et l’hospitalisation à l’étranger du président Abdelmadjid Tebboune, élu fin 2019 et qui a fait de ce texte le marqueur d’une "Algérie nouvelle". Adoptée le 6 septembre par le Parlement, la nouvelle loi fondamentale est censée matérialiser l’après-Bouteflika, l’ex-président (1999-2019) chassé par un mouvement populaire (hirak) qui avait contesté le clan au pouvoir dès février 2019 et durant plus d’un an.

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