Avec une abstention record, les Algériens acceptent sans conviction la révision de leur Constitution: "Le pouvoir doit prendre acte de son échec et reconsidérer sa feuille de route"

Moins d’un électeur sur quatre s’est rendu aux urnes. Un échec de plus pour le président Tebboune.

Avec une abstention record, les Algériens acceptent sans conviction la révision de leur Constitution: "Le pouvoir doit prendre acte de son échec et reconsidérer sa feuille de route"
©AFP

Deux tiers des électeurs algériens (66,8 %) ont marqué leur accord à la révision de la Constitution, mais ils ne représentaient que moins d’un quart des inscrits (23,7 %). Le référendum organisé dimanche s’est soldé par un net désaveu pour les nouvelles autorités, à commencer par le président de la République. Abdelmadjid Tebboune, hospitalisé en Allemagne depuis la semaine dernière, avait fait de cette consultation populaire l’événement fondateur d’une "Algérie nouvelle" et un instrument de relégitimation près d’un an après son élection. Force est de constater que la population ne l’a pas suivi malgré une campagne référendaire menée à sens unique en faveur du "oui". Le Parlement avait déjà avalisé la révision il y a près de deux mois.

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