Dans l’est de la RDC, Tshiskedi court toujours après la paix

L’état de siège, décrété il y a un mois par le chef de l’Etat dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, doit être renouvelé ce dimanche. Son bilan est pour l’instant dérisoire.

Célian Macé © Libération
Dans l’est de la RDC, Tshiskedi court toujours après la paix
©AFP

Plusieurs volcans font trembler l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Le Nyiragongo, l’un des plus actifs et dangereux d’Afrique,est entré en éruption le 26 mai. Il a provoqué l'évacuation en toute hâte de 400 000 habitants de la ville voisine de Goma. L’autre volcan régional, bien plus meurtrier (il fait des centaines de victimes chaque année), n’a rien de naturel : c’est la crise sécuritaire. Celui-là gronde depuis plus d’un quart de siècle. Les violences incessantes des myriades de groupes armés, et leur cortège de viols, de pillages, de menaces, ont plongé les provinces orientales du Congo dans un état d’alerte humanitaire permanent.

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