Jacob Zuma et l’entreprise française Thalès devant leurs juges pour corruption et racket

L’affaire date de 1999. Les accusés ont multiplié les manœuvres pour ne pas être jugés.

Marie-France Cros
Jacob Zuma et l’entreprise française Thalès devant leurs juges pour corruption et racket
©AP

C’est sous forte tension que s’est ouvert lundi matin le procès - par Internet pour cause de Covid - de l’ex-président Jacob Zuma et de l’entreprise française d’armements Thalès (ex-Thomson CSF), devant le tribunal de Pietermaritzburg (Kwazulu-Natal, bastion des Zoulous). On craignait, en effet, une nouvelle mobilisation des partisans de M. Zuma - un Zoulou -, déjà accusés à mots couverts par plusieurs dirigeants sud-africains d’avoir organisé la récente vague de pillages et destructions (plus de 200 morts ; des milliards de rands de dégâts) pour obtenir la fin de son incarcération.

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