Entre inquiétudes et espoir, la Tunisie suit son Président : "Il n’est pas comme Ben Ali, ce n’est pas un dictateur"

Après le coup de force du Président, les islamistes d’Ennahda demandent des élections anticipées.

Entre inquiétudes et espoir, la Tunisie suit son Président : "Il n’est pas comme Ben Ali, ce n’est pas un dictateur"
©AFP

Faut-il craindre pour la révolution ?" titrait mardi le journal La Presse dans un éditorial, résumant en une formule les profondes inquiétudes et les multiples interrogations suscitées dans toute la Tunisie par le coup de force du président Kais Saied. En invoquant dimanche l’article 80 de la Constitution, le chef de l’État a déclaré l’état d’exception et pris les rênes du pouvoir exécutif. Une prise de pouvoir inattendue et mal comprise dans cette république refondée après la Révolution de 2010-2011 et que le Président a justifiée par des "périls imminents". lI a pour cela limogé le Premier ministre Hichem Mechichi, deux autres ministres et suspendu les travaux du Parlement pour une durée de trente jours. Le Président veut s’attaquer aux racines de la mauvaise gouvernance : la corruption, l’incurie.

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