"Depuis 2011, la démocratie en Tunisie n’est qu’une façade"

L’impunité a permis l’expansion de la corruption à tous les étages de la société, dit Mouheb Garoui, de l’ONG I Watch.

Depuis dimanche 25 juillet, la Tunisie vit au rythme des annonces de son président, Kais Saied. Celui-ci a pris les rênes du pouvoir exécutif dans une tentative manifeste d’améliorer la gouvernance. L’initiative présidentielle, dénoncée comme un coup d’État mais globalement suivie, s’inscrit dans un contexte de grogne sociale contre l’incurie et la corruption qui paralysent l’action des institutions étatiques. Nous avons interrogé Mouheb Garoui, membre du comité de pilotage de l’ONG anti-corruption I Watch, filiale de Transparency International en Tunisie depuis 2013.

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