Dans l’est de la RDC, la tension monte chaque jour d’un cran: "Ils ne partiront pas car ils sont chez eux"

Kinshasa et Kigali s’accusent mutuellement de provocation dans un climat de plus en plus exacerbé.

Internally displaced people (IDP) search for pieces of firewood at the foot of Nyiragongo volcano in Virunga National Park near Kibati on January 13, 2023. - After the resurgence of the M23 rebellion north of Goma city, tens of thousands of people have crowded into makeshift camps in the Nyiragongo. They are struggling to find enough food for their families, so they turned to charcoal production. In less than two months, more than 200 hectares of trees were cut down. The forest of the Nyiragongo volcano will soon be nothing but stumps. (Photo by Guerchom Ndebo / AFP)
Des civils congolais, obligés de fuir leur foyer, tentent de trouver du bois pour se chauffer et cuisiner non loin du volcan Nyiragongo, aux abords du Parc National des Virunga. (Photo by Guerchom Ndebo / AFP) ©AFP or licensors

Mardi 24 janvier, un des deux avions Sukhoï-25 de la République démocratique du Congo a essuyé des tirs de l’artillerie rwandaise alors qu’il volait à basse altitude sur la frontière entre les deux pays dans le Nord-Kivu. Pour Kigali, l’avion a violé son espace aérien et “le Rwanda demande à la RDC d’arrêter cette agression”, selon Yolande Makolo, la porte-parole du gouvernement rwandais. Kinshasa, de son côté, dément tout survol de l’espace aérien rwandais et condamne “l’attaque” de l’appareil par l’armée rwandaise, “une action délibérée d’agression qui équivaut à un acte guerre”.

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