Après le Mali et le Burkina Faso, la France peut-elle perdre d’autres “amis” africains ?

L’armée française est sommée de plier bagage au Burkina Faso, dans un parfum de retour de guerre froide avec la Russie.

A demonstrator holds placards during a protest to support the Burkina Faso President Captain Ibrahim Traore and to demand the departure of France's ambassador and military forces, in Ouagadougou, on January 20, 2023. (Photo by OLYMPIA DE MAISMONT / AFP)
Un manifestant tient des pancartes lors d'une manifestation de soutien au président burkinabé, le capitaine Ibrahim Traoré, et pour demander le départ de l'ambassadeur et des forces militaires françaises, à Ouagadougou, le 20 janvier 2023. ©AFP or licensors

"La France est bousculée mais pas au point d’accepter de se remettre en question”, lance d’entrée Frédéric Lejeal, politologue de formation, ancien directeur de La Lettre du Continent (une lettre d’information pointue sur l’Afrique) et grand spécialiste de l’Afrique de l’Ouest. Son dernier essai, titré Le déclin franco-africain (éditions de l’Harmattan) en fait un interlocuteur de choix pour évoquer les liens entre Paris et ses “amis” africains et leurs évolutions récentes.

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...