Au Sénégal, l'opposant politique Ousmane Sonko, condamné à deux ans de prison ferme pour corruption de la jeunesse

Jugé pour viols et menaces de mort présumés, l'opposant a été condamné jeudi 1er juin à deux ans de prison ferme pour “corruption de la jeunesse”. Un verdict qui le rend inéligible à l’élection présidentielle de février 2024.

Clémence Cluzel
A supporter of opposition leader Ousmane Sonko, holds stones during a protest in Dakar on June 1, 2023, during unrest following his sentencing to two years in prison. A court in Senegal on Thursday sentenced opposition leader Ousmane Sonko, a candidate in the 2024 presidential election, to two years in prison on charges of "corrupting youth" but acquitted him of rape and issuing death threats. (Photo by GUY PETERSON / AFP)
Un supporter de Ousmane Sonko lors d'une des manifestations qui ont éclaté ce 1er juin à l'annonce de l'inculpation de l'opposant. (Photo by GUY PETERSON / AFP) ©AFP or licensors

Le climat de tension qui règne sur Dakar, la capitale du Sénégal, depuis le début de la semaine s’est accentué à l’annonce du verdict, ce jeudi 1er juin, du procès pour viols et menaces de mort présumés à l’encontre d’Ousmane Sonko. Le principal opposant politique et chef du parti Pastef (Les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité) a été reconnu coupable et condamné à deux ans de prison ferme pour “corruption de la jeunesse”. Il a cependant été acquitté de viols et menaces de mort. Ce dossier défraie la chronique depuis plus de deux ans et oppose le politicien à Adji Raby Sarr, ancienne employée du salon de massage “Sweet Beauty” qui l’accuse de l’avoir violée à cinq reprises entre 2020 et début 2021 alors qu’il venait se faire masser pour soigner des maux de dos.

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