Alors que le calme régnait à Bujumbura, l’ancienne capitale du pays, où un deuil de sept jours a été décrété, les ministres burundais se sont réunis en conseil extraordinaire, jeudi, au palais présidentiel Ntare Rushatsi, pour prendre des décisions au sujet de "la gestion de la situation consécutive au décès inopiné" du Président sortant, Pierre Nkurunziza, lundi dernier. La réunion, présidée par le premier vice-président, Gaston Sindimwo, a décidé la saisine de la Cour constitutionnelle "afin qu’elle constate la vacance du poste de président de la République tout en indiquant les modalités de pourvoi à ce poste".
On peut imaginer "deux scénarios", explique à La Libre Belgique le professeur Stef Vandeginste, spécialiste du droit constitutionnel burundais à l’Université d’Anvers.