On dit qu’les Namurois sont lent. Et pourtant...
Les jeunes du Collège de Bellevue démontent la rengaine. Car quand ils sont dedans...
Publié le 18-01-2014 à 05h43 - Mis à jour le 03-02-2014 à 11h09
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Alors que la session d’examen n’a pas encore connu son épilogue, les 12 élèves de Marc Drugmand et Anne Beaurind se réunissent dans un local qu’ils connaissent maintenant comme leur poche, à force de s’y rencontrer pour y faire le point sur l’avancement des préparatifs : où en sont les actions de récoltes de fonds ? Qu’en est-il du dossier de sponsoring ? Quid du souper africain et des stands d’information ? Tout est passé en revue et chaque représentant de groupe fait le topo de la situation.
Roder la com’
Chaque action de récolte de fonds est accompagnée de son pendant "information et sensibilisation". Emballer les achats dans un magasin, vendre des gâteaux, Organiser un souper africain; chacun de ces événements leur permettra de véhiculer leur message auprès d’un public important et chaque fois différent.
Mais pour s’exprimer correctement sur leur projet, les jeunes dinantais se doivent d’en connaître les éléments- clé. Quelle est d’ailleurs la philosophie de Vétérinaires Sans Frontières, ONG dont ils découvriront les projets au Rwanda ? "Des animaux sains pour des hommes en bonne santé", répondent ces ambassadeurs en devenir après une brève hésitation. Jonathan, Joke et Margaux, représentants de VSF, tiennent à remettre l’église au milieu du village : "L es hommes sont notre préoccupation. Nous travaillons à réduire la pauvreté grâce à l’élevage", souligne Jonathan.
Un établissement engagé
La douzaine de jeunes et leurs deux professeurs sont loin d’être les seuls concernés par le projet au sein du Collège de Bellevue. Ainsi, certains collègues passent, restent le temps d’injecter leurs idées et repartent. Ils sont une dizaine à supporter activement le projet, à commencer par Alain Koeune, directeur du collège. "Ces projets permettent d’aborder la citoyenneté de manière active et d’ainsi responsabiliser les jeunes", souligne-t-il. L’établissement est coutumier de l’engagement pour plus de solidarité et il suffit de déambuler dans ces couloirs vieux de deux siècles pour se rendre compte du dynamisme des élèves et du corps professoral en la matière.
D’ailleurs, à leur retour, alors que certains groupes seront encore en plein préparatifs, les élèves auront la responsabilité d’"assurer la continuité du projet et de l’engagement au sein de l’école", poursuit Alain Koeune. "L’après voyage sera intéressant car, cette année, nous aurons davantage de temps pour en faire quelque chose de constructif", prédit Margaux. Pour l’heure, il est temps de se mettre en mouvement. "Jusqu’à aujourd’hui, nous avons enchaîné les réunions. J’ai hâte de me mettre en action !", se réjouit Valentine. Après 3 heures de réunion, les 12 ambassadeurs repartent chacun avec un sac estampillé VSF. Le balluchon rempli du b.a.-ba de l’ONG leur servira d’aide-mémoire au moment d’en partager les actions au plus grand nombre.Valentine Van Vyve