Il l’avait dit, il l’a fait ! Le président congolais, face aux difficultés récurrentes rencontrées dans la gestion du pays avec son allié FCC, a organisé pendant trois semaines des consultations avec les "forces vives" de la nation. But de cette démarche : trouver les voies et moyens pour sortir de la paralysie qui frappe le pouvoir congolais (il n’y a plus de Conseil des ministres depuis plus de six semaines. La convocation de ces conseils est une prérogative présidentielle, art 79 de la Constitution congolaise). Véritable objectif de ces consultations : tenter de trouver une majorité alternative qui permettrait à la famille politique du président Tshisekedi de se passer de son encombrant partenaire, Joseph Kabila. Souci, ce dernier, avant de céder son trône au successeur qu’il a choisi, avait pris soin de se doter d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale.