"Sans terre, nous ne sommes rien": en Colombie, les peuples indigènes déplacés paient toujours le prix du conflit armé

Le commissaire européen Janez Lenarcic s’est rendu en Amérique latine du 10 au 14 octobre. Il a réitéré le soutien de l’Union européenne au nouveau gouvernement de la Colombie, à l'heure où il tente de mettre fin à la violence des groupes armés et de répondre aux attentes de la population.

Avec ses cheveux coiffés au gel, son t-shirt barré d'un "New York" vert fluo et son sac en bandoulière, Berlin ne fait pas ses 28 ans. Mais, dans la voix, ce père de quatre enfants porte la colère de toute une communauté, forcée à errer sans terre dans un pays toujours en guerre. Son prénom, il le tient de son grand-père, que la lutte pour défendre les droits des indigènes avait mené jusqu'à la capitale allemande. Un combat qui s'étale donc sur plusieurs générations, tout comme le conflit armé en Colombie. "Cela fait 14 ans que nous souffrons", lance le jeune gouverneur de la communauté indigène de La Villanueva à Janez Lenarcic, commissaire européen chargé de la Gestion des crises, que La Libre Belgique a pu accompagner en Colombie. Une visite lors de laquelle l'Union européenne a réaffirmé son soutien à ce pays, premier bénéficiaire de l'aide humanitaire européenne en Amérique latine.

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