L’État salvadorien comparaît cette semaine devant la Cour interaméricaine des droits de l’homme - dont le jugement devra être appliqué et fera jurisprudence dans les Amériques - dans une affaire qui souligne la cruauté de sa politique anti-avortement.
Celui-ci est totalement interdit et puni de peines de prison allant de 2 à 8 ans. Mais, dans ce pays très machiste, la justice a pris l’habitude de qualifier les avortements présumés d’"homicides aggravés", soit assassinats, passibles de peines de 30 à 50 ans de prison.