Tim Scott espère devenir le premier président républicain noir des États-Unis

L'unique sénateur républicain noir, Tim Scott, s'est officiellement lancé vendredi dans la course à la Maison Blanche pour 2024, bien que les sondages ne le créditent que 2% des intentions de vote aux primaires de son parti.

(FILES) US Senator Tim Scott (R-SC) speaks during the Senate Banking, Housing, and Urban Affairs Committee hearing on the failures of Silicon Valley Bank and Signature Bank, on Capitol Hill in Washington, DC, on May 16, 2023. US Senator Tim Scott is running to become the first Black Republican president, papers filed with the Federal Election Commission showed on May 19, 2023. (Photo by Mandel NGAN / AFP)
L'unique sénateur républicain noir, Tim Scott, s'est officiellement lancé vendredi dans la course à la Maison Blanche pour 2024, bien que les sondages ne le créditent que 2% des intentions de vote aux primaires de son parti. ©AFP or licensors

L'élu de Caroline du Sud a déposé formellement son acte de candidature auprès de la Commission électorale fédérale et a convoqué ses partisans lundi à la Charleston Southern University pour une "annonce spéciale".

Ce chrétien évangélique de 57 ans, qui place sa foi au cœur de son action politique, ne cachait pas ces derniers mois ses ambitions présidentielles.

Après sa réélection au Congrès en novembre, il avait ainsi évoqué son grand-père qui avait voté pour Barack Obama. "J'aurais aimé qu'il vive assez longtemps pour voir un autre président de couleur et qu'il s'agisse, cette fois, d'un républicain !"

Présidentielle américaine : le républicain Tim Scott fait un grand pas vers une candidature pour 2024

Tim Scott a placé ce grand-père, qui travaillait dans des champs de coton, au cœur de son récit familial et a témoigné des discriminations subies en tant qu'Afro-Américain. Pour autant, il assure que "l'Amérique n'est pas raciste", que les États-Unis sont "un pays d'opportunités, pas d'oppression".

Porteur de valeurs conservatrices sur l'avortement ou la responsabilité individuelle, il compte se distinguer de l'ex-président Donald Trump, grand favori de la primaire républicaine, avec un message optimiste. "Les familles américaines attendent de quoi espérer. Nous avons besoin d'avoir la foi. La foi en Dieu, en nous-mêmes, en l'Amérique", a-t-il tweeté avant de se lancer.

Dans un parti qui reste dominé par les hommes blancs, ses chances de l'emporter semblent, à ce stade, très limitées, avec 2% des intentions de vote contre 56% pour Donald Trump, selon les derniers sondages.

Le gouverneur de Floride Ron DeSantis, qui devrait se déclarer en milieu de semaine prochaine, plafonne pour sa part à 20%, et l'ancienne ambassadrice à l'ONU Nikki Haley à 4,3%.

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