Les images du 6 janvier présentées mardi au Sénat n’ont pas ébranlé leur apparente soumission.

Treize minutes. C’est la durée du montage cinématographique que Jamie Raskin a fait projeter à l’ouverture du procès de Donald Trump, mardi, au Sénat. Le député du Maryland, qui dirige la délégation d’élus démocrates faisant office de procureurs, a voulu rafraîchir la mémoire des sénateurs à qui il incombe de juger l’ancien président américain, accusé d’incitation à la sédition. Un mois après l’assaut donné au Capitole par les partisans de ce dernier, l’indignation est, en effet, retombée, et la tentation est grande, dans les rangs républicains, de considérer que l’incident du 6 janvier est clos.