La dernière fois que des individus ont pénétré de force au Capitole, à Washington, c’était en 1814, lors de la Guerre anglo-américaine, encore appelée "Seconde Guerre d’indépendance". C’est dire l’ampleur du choc ressenti aux États-Unis après l’assaut donné au siège du pouvoir législatif, mercredi, par une meute d’extrémistes de droite et de déboussolés de tout poil, à l’appel - facteur aggravant - du Président lui-même. La condamnation était générale jeudi, y compris parmi les plus chauds partisans de Donald Trump. " Ne comptez plus sur moi ! Trop, c’est trop", a ainsi lâché le sénateur de Caroline du Sud, Lindsey Graham.