Face à une contestation massive, la justice iranienne pourrait suspendre l'exécution de trois détenus

Le maintien de la peine de mort pour trois manifestants a suscité un tollé général.

Face à une contestation massive, la justice iranienne pourrait suspendre l'exécution de trois détenus
©shutterstock

Une importante mobilisation s’est formée sur les réseaux sociaux - pourtant soigneusement filtrés en Iran - depuis la confirmation de la peine de mort prononcée contre trois jeunes hommes ayant participé à la vague de contestation qui avait déferlé sur l’ensemble du pays à l’automne dernier. Sur Twitter, la levée de boucliers s’est opérée via le slogan #Do_Not_Execute, utilisé plus de 7,5 millions de fois en quarante-huit heures. Des foules d’anonymes et de personnalités iraniennes respectées et populaires (comme des acteurs, des joueurs de football) ont réclamé la clémence de leur justice à l’égard des trois jeunes contestataires. Le président américain, Donald Trump - jamais le dernier pour accabler le régime iranien -, s’est fendu mercredi d’un tweet soulignant que "l’exécution de ces trois personnes enverrait un message terrible au monde et ne devrait pas avoir lieu".

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