La Chine n'attend pas que le Dalaï-Lama ait 113 ans pour préparer sa succession

Pékin compte maîtriser le choix du successeur du leader spirituel des Tibétains, dont il chapeautera l'éducation conformément à la ligne du Parti. Les Tibétains risquent bien de se trouver, le jour venu, face à deux réincarnations du Dalaï-Lama: celle authentifiée selon leurs propres traditions et celle imposée par le régime communiste chinois.

La Chine n'attend pas que le Dalaï-Lama ait 113 ans pour préparer sa succession
©AP

Le Dalaï-Lama l’a plusieurs fois déclaré (en décembre dernier encore) : il se voit vivre jusqu’à 113 ans. Tenzin Gyatso, qui n’en est qu’à sa 86e année, "souhaite vivre assez longtemps pour continuer à répondre aux espoirs des 6 millions de Tibétains". Face à une telle prédiction, la question de sa réincarnation peut paraître moins pressante à nombre de ses fidèles. La succession du leader spirituel des Tibétains se pose pourtant avec acuité, dans la mesure où le régime communiste chinois, qui s’est considérablement durci ces dernières années à l’endroit des minorités, s’y prépare, lui, très sérieusement.

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