"J'ai assisté à des scènes très douloureuses à l'aéroport de Kaboul mais, à mes yeux, ces gens n'essayaient pas de fuir les talibans"

À l'origine de l'association Nai Qala, Taïba Rahim se trouvait en Afghanistan au moment de la prise de pouvoir des talibans.

"J'ai assisté à des scènes très douloureuses à l'aéroport de Kaboul mais, à mes yeux, ces gens n'essayaient pas de fuir les talibans"
©Nai Qala

"Je ne peux pas me permettre de douter, je dois agir." Ces mots, Taïba Rahim les répètera à plusieurs reprises au cours de notre entretien. Ils caractérisent parfaitement la détermination de cette Afghane qui a fondé en 2007 l'association Nai Qala, visant à développer le système éducatif dans les régions isolées de son pays natal. Présente à Kaboul au moment de la prise de pouvoir des talibans, Taïba Rahim ne compte pas baisser les bras et veut au contraire redoubler d'efforts pour s'assurer qu'il y ait un avenir pour les femmes en Afghanistan. Si elle reste marquée par les scènes auxquelles elle a assisté cet été, elle ne perd pas foi en son pays. Au contraire... Taïba Rahim est l'Invitée du samedi de LaLibre.be.

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