"Après, il ne restera que la mort" : le cri de désespoir afghan

Des Afghans sont prêts à vendre un enfant ou un rein pour survivre dans un pays en pleine crise humanitaire.

Wilson Fache, envoyé spécial à Herat
"Après, il ne restera que la mort" : le cri de désespoir afghan
©AP

Ils sont arrivés de loin, armés de tentes multicolores et d’enfants inconsolables, pour finalement échouer au bord de la route, à même le sol rocailleux. Depuis deux semaines, Abdul Wakeel, 50 ans, sa femme, Golafroz, et leurs trois enfants dorment sur une bâche grise dans le quartier de Bagh-e-Mellat, aux côtés de centaines d’autres familles. À Ghor, leur province d’origine, ils ont tout vendu - à commencer par la vaisselle et les tapis - pour obtenir un peu d’argent liquide et acheter à manger. Lorsqu’il n’y eut plus rien à vendre, il ne restait que l’exode, à la recherche désespérée d’un soutien humanitaire à Herat, la troisième plus grande ville du pays, dans le nord-ouest de l’Afghanistan.

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