La guerre en Ukraine pousse le Japon à renoncer un peu plus à son credo pacifiste

Occulté par la visite de Xi Jinping à Moscou, le voyage concomitant de Fumio Kishida à Kiev était tout aussi important. Cette deuxième visite d’un Premier ministre nippon en Ukraine était même historique à plus d’un égard.

Ukrainian President Volodymyr Zelensky (R) and Japan's Prime Minister Fumio Kishida (L) shake hands during a joint press conference after their meeting in Kyiv on March 21, 2023, amid the Russian invasion of Ukraine. - Japan's prime minister arrived in Kyiv on March 21, after the foreign ministry announced he was headed on a surprise trip to Ukraine. (Photo by Genya SAVILOV / AFP)
Volodymyr Zelensky avait invité Fumio Kishida à venir en Ukraine pour célébrer le 30e anniversaire des relations diplomatiques. C'était par téléphone, le 15 février 2022. Neuf jours plus tard, la Russie attaquait. ©AFP or licensors

Éclipsé par la visite au même moment du président chinois à Moscou, le voyage surprise du Premier ministre japonais à Kiev, mardi dernier, est tout aussi significatif et, sans conteste, plus remarquable. C’était, en effet, non seulement le premier passage dans la capitale ukrainienne d’un haut dirigeant n’appartenant pas à l’UE ou à l’Otan depuis le début du conflit, mais c’était aussi, et surtout, le premier déplacement d’un chef de gouvernement nippon dans une zone de guerre depuis plus d’un demi-siècle.

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