La démocratie pakistanaise agonise sous le poids de l’armée

Le conflit entre le premier ministre Sharif et le leader de l’opposition Imran Khan replace l’armée au cœur du jeu politique. Le pays glisse vers une dictature militaire de facto.

People take part in a rally to show solidarity with Pakistan's army in Karachi, Pakistan, Friday, May 19, 2023.   (AP Photo/Fareed Khan)
Des manifestants sont descendus dans les rues de Karachi pour soutenir l'armée, le 19 mai 2023. ©Copyright 2023 The Associated Press. All rights reserved.

Dix jours après les émeutes du 9 mai, l’escalade continue entre le gouvernement et Imran Khan, le chef du parti de la justice (PTI). Le pouvoir tente de neutraliser son adversaire coûte que coûte. Et tant pis si la justice a cassé la détention de l’ancien premier ministre, qui avait provoqué de violentes manifestations la semaine dernière. Vendredi, les forces de l’ordre encerclaient la résidence d’Imran Khan à Lahore. Les autorités l’accusent d’héberger quarante “terroristes”, tandis qu’Imran Khan qualifie la répression contre son mouvement de “fasciste”.

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