Le pape François se rend aux portes de la Chine pour saluer une poignée de catholiques

Cette visite, la première d’un souverain pontife en Mongolie, est aussi un hommage rendu aux progrès politiques et économiques réalisés dans cet ancien satellite de l’URSS, où l’on compte moins de 1500 catholiques sur trois millions et demi d’habitants.

A child runs past a mural showing Pope Francis with depiction of nomadic daily life in Mongolian outside a church in Ulaanbaatar, Monday, Aug. 28, 2023. When Pope Francis travels to Mongolia this week, he will in some ways be completing a mission begun by the 13th century Pope Innocent IV, who dispatched emissaries east to ascertain the intentions of the rapidly expanding Mongol Empire and beseech its leaders to halt the bloodshed and convert.(AP Photo/Ng Han Guan)
La plupart des Mongols ne savaient pas grand-chose sur le Pape avant son arrivée dans le pays vendredi pour une visite de quatre jours qui fait malgré tout la fierté des autorités et de la population. ©Copyright 2023 The Associated Press. All rights reserved

En janvier 1990, l’onde de choc envoyée dans le monde communiste par la chute du mur de Berlin, deux mois plus tôt, s’était propagée jusqu’aux portes de la Chine, balayant le plus vieux satellite de l’Union soviétique, la République populaire de Mongolie. Elle n’alla pas plus loin, décevant les attentes de ceux qui auraient bien vu la Chine basculer comme la Russie dans ce qu’on espérait être une conversion à la démocratie. Au moins devait-elle transformer en profondeur cet immense pays sous-peuplé, pris en étau entre deux géants : nouvelle Constitution, multipartisme, économie de marché, ouverture au monde… Une première élection présidentielle en 1993 et des législatives en 1996 signèrent la fin de l’étreinte du parti communiste, refondu en un Parti populaire mongol (MPP) d’inspiration sociale-démocrate.

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