Quartiers rasés, refuges détruits, personnes expulsées… Comment l’Inde a cherché à cacher toute trace de pauvreté, avant le sommet du G20

L’Inde a dépensé des centaines de millions d’euros et rasé des quartiers pauvres pour embellir New Delhi avant le sommet des chefs d’État ce week-end. Un coût qui interroge vu les avancées timides observées depuis le début de la présidence indienne.

A worker paints an under-construction overhead bridge near the main venue of the G20 Summit, in New Delhi, India, Thursday, Aug. 24, 2023. As India gears up to host the annual gathering of the Group of 20 industrialized and developing nations, the capital city is undergoing an elaborate makeover. But for many street vendors and shantytowns dotting the city, the beautification of New Delhi has meant displacement and loss of livelihoods. (AP Photo/Manish Swarup)
Un ouvrier peint un pont en construction près du lieu principal du sommet du G20, à New Delhi, en Inde, le jeudi 24 août 2023. ©Copyright 2023 The Associated Press. All rights reserved.

Bela Estate n’est plus. Il y a six mois, cette plaine verdoyante au bord du fleuve Yamuna accueillait 4000 habitants. Des ouvriers du bâtiment, des agriculteurs et des familles entières vivaient là, pour certains depuis des décennies. De leur maison, il ne reste aujourd’hui que quelques briques et des débris éparpillés. Le gouvernement central a tout rasé cinq mois et demi avant le sommet des chefs d’État du G20 qui se déroule ce week-end dans la capitale indienne.

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