Officiellement, la catastrophe nucléaire a provoqué le départ de 160 000 personnes, dont une majorité (100 000) a pu rester dans le département de Fukushima. Officieusement, ce chiffre serait en fait très sous-évalué. "Le problème, c’est que la grande majorité des gens ne s’est pas enregistrée à la préfecture avant de partir, simplement parce qu’il y avait encore leur logement dans la préfecture de Fukushima et qu’ils ne savaient pas s’ils reviendraient", explique Cécile Asanuma-Brice, cheffe adjointe du bureau régional de recherche du CNRS (Centre national de la recherche scientifique) à Tokyo, qui a suivi de très près le cours des événements. "En réalité, on ne sait pas combien de personnes il y avait, mais c’était beaucoup, beaucoup plus que 160 000."
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