Trump "vexé" par des moqueries supposées: Johnson, Trudeau et Macron s'expliquent sur la vidéo virale
Les trois chefs d'États pris en flagrant délit de "commérages" à propos du président Trump ont commenté la polémique.
- Publié le 05-12-2019 à 08h24
- Mis à jour le 05-12-2019 à 10h04
Boris Johnson, Justin Trudeau et Emmanuel Macron, pris en flagrant délit de "commérages" à propos du président Trump, ont commenté la polémique.
Un franc moment de camaraderie qui a tourné à l'aigre. Réunis à Londres en marge du sommet de l'Otan, Boris Johnson, Justin Trudeau et Emmanuel Macron, respectivement chefs d'État britannique, canadien et français, ont été surpris en pleine séance - supposée - de commérages.

Dans une vidéo volée devenue virale, la voix du Premier ministre canadien était rendue perceptible par un discret micro installé à proximité du groupe de hauts placés. Il aura suffi de cela pour semer la zizanie à l'Otan entre Donald Trump et Justin Trudeau: " C'est pour ça que vous êtes en retard? ", demande ce dernier à Emmanuel Macron. Et M. Trudeau , qui venait de rencontrer le président américain, parle d'une "conférence de presse de 40 minutes inattendue": " Oh, oui, oui, il a annoncé ", a poursuivi le Premier ministre canadien en souriant. " On pouvait voir son équipe qui tombait des nues ".
Ces images ont été aussitôt abondamment partagées sur les réseaux sociaux et commentées comme le symbole d'un président américain isolé et moqué par ses alliés, au moment où il est menacé de destitution dans son pays et à moins d'un an de la présidentielle où il met son mandat en jeu. Ce à quoi Trump a rapidement réagi: " Il est hypocrite. C'est un type bien... mais c'est comme ça ", a jugé le président américain en parlant de Justin Trudeau.

Les trois chefs d'État aperçus dans la vidéo polémique ont par conséquent été tenus de s'expliquer. Justin Trudeau s'est justifié: “Je faisais référence au fait qu’il y a eu une conférence de presse improvisée avant mon rendez-vous avec le président Trump." Pour Emmanuel Macron, il s'agissait avant tout d'une "vidéo volée". Selon Boris Johnson, il n'a jamais été question de tourner le président Trump en ridicule. Embarrassé, le Premier ministre britannique ne s'est pas étendu sur le sujet.
