La destinataire des vidéos à caractère sexuel de Griveaux serait... la compagne de Piotr Pavlenski

J.F. (avec afp)
La destinataire des vidéos à caractère sexuel de Griveaux serait... la compagne de Piotr Pavlenski
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Deux jours après la diffusion d'une vidéo intime de Benjamin Griveaux, on en sait déjà un peu plus.

Selon BFM TV et Le Parisien, la destinataire des vidéos à caractère sexuel envoyées par l'ancien candidat LREM à la Mairie de Paris serait une jeune femme de 29 ans, originaire de Metz. Et celle-ci ne serait autre que la compagne de Piotr Pavlenski, l'homme qui a mis les dites vidéos en ligne sur son site "PornPolitique". Ils seraient en couple depuis janvier 2019 tandis que les vidéos, elles, auraient été partagées en mai 2018 dans une conversation privée sur Facebook.

Gardes à vue

Après avoir été interpellés dans un hôtel parisien, le couple est actuellement en garde à vue.

L'activiste russe est actuellement en garde à vue pour une affaire de violences commises le soir du 31 décembre (mais il sera sans doute interrogé aussi sur l'affaire Griveaux). Sa compagne, elle, a directement été placée en garde à vue pour "atteinte à l'intimité de la vie privée" et "diffusion sans l'accord de la personne d'images à caractère sexuel", dans le cadre de l'enquête ouverte samedi à la suite du dépôt d'une plainte contre X de M. Griveaux.

Depuis 2016, la diffusion de "revenge porn" est passible en France de 2 ans d’emprisonnement et 60.000 € d’amende.

"Une justification grotesque"

Piotr Pavlenski avait expliqué vendredi avoir rendu ses vidéos publiques pour "dénoncer l'hypocrisie de Benjamin Griveaux qui prônait les valeurs familiales". Cette justification est "grotesque", a répondu samedi soir l'avocat de M. Griveaux, Me Richard Malka. "J'ai rarement vu personnalité plus cynique. On est dans une imposture absolue, avec des pseudo artistes qui considèrent qu'ils sont dans une dictature et donnent des leçons de morale", a-t-il déclaré sur LCI. Il a également dit douter que M. Pavlenski soit le seul responsable de la diffusion des vidéos. "Clairement, je ne crois pas du tout qu'il ait agi tout seul", a-t-il poursuivi, sans s'avancer davantage et en renvoyant à l'enquête ouverte par le parquet.

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