Affaire Griveaux : Pavlenski "a sans doute été aidé", selon le gouvernement français

L'artiste russe Piotr Pavlenski, qui a revendiqué la mise en ligne de vidéos intimes ayant poussé le candidat du président Emmanuel Macron, Benjamin Griveaux, à renoncer à briguer la mairie de Paris, "a sans doute été aidé", a estimé lundi la porte-parole du gouvernement français. Interrogée sur la chaîne LCI pour savoir si cette affaire relevait d'une manipulation politique plus importante, Sibeth Ndiaye a répondu que "c'est un peu tôt pour le dire parce que l'enquête ne fait que démarrer" et qu'"il faut laisser du temps à l'enquête pour se dérouler".

AFP
Affaire Griveaux : Pavlenski "a sans doute été aidé", selon le gouvernement français
©Avenir Pictures/ABACA

L'artiste russe Piotr Pavlenski, qui a revendiqué la mise en ligne de vidéos intimes ayant poussé le candidat du président Emmanuel Macron, Benjamin Griveaux, à renoncer à briguer la mairie de Paris, "a sans doute été aidé", a estimé lundi la porte-parole du gouvernement français. Interrogée sur la chaîne LCI pour savoir si cette affaire relevait d'une manipulation politique plus importante, Sibeth Ndiaye a répondu que "c'est un peu tôt pour le dire parce que l'enquête ne fait que démarrer" et qu'"il faut laisser du temps à l'enquête pour se dérouler".

"Moi je ne veux pas verser dans le complotisme. Néanmoins, je remarque qu'il y a quand même une certaine forme de technicité pour mettre en oeuvre tout cela", a déclaré la représentante du gouvernement, en évoquant "le fait de construire un site Internet, le fait d'écrire en français parfaitement alors que manifestement, Piotr Pavlenski parle certes français, mais avec quelques difficultés".

"Donc il a sans doute été aidé, je ne suis pas sûr que ce soit le personnage central de cette affaire", a-t-elle conclu.

Le secrétaire d'État au numérique Cédric O a de son côté assuré sur la radio FranceInfo ne disposer "à ce stade" d'"aucune information qui me laisse penser qu'il pourrait y avoir autre chose qu'un agissement personnel". "Si ça devait être le cas, ce serait très grave".

"Nous n'avons aucune preuve ni aucun indice qui nous laisse penser que la Russie soit impliquée", a ajouté le ministre. Benjamin Griveaux qui a jeté l'éponge vendredi a été remplacé par la ministre de la Santé Agnès Buzyn, à seulement un mois du premier tour des élections municipales.

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